Bébé nageur: le grand bain!

Les bébés nageurs: affronter sa peur!

Chez les bébés nageurs, on mise avant tout sur le jeu et l’échange. Il n’y a pas de compétition, pas de programme. Selon son âge, son caractère, son appréhension de l’eau, chaque enfant évolue différemment. Les procédés pédagogiques peuvent diverger, mais l’essentiel doit toujours rester l’épanouissement de l’enfant.

« La plupart du temps, ce sont les parents qui prennent en charge l’activité, aidés par un animateur. Celui-ci devra parfois modifier leur attitude, par exemple faire remarquer à cette maman qui répète toutes les trente secondes à son enfant « N’aie pas peur ! » ou qui lui essuie les yeux dès qu’il est mouillé, qu’elle lui transmet en fait sa propre appréhension », raconte le professionnel toulousain. Enfin, rappelons qu’un bébé nageur ne saura pas forcément nager plus tôt qu’un autre enfant. Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’apprentissage de la natation, en CP, sera certainement plus aisé.

Bébé nage: Attention au chlore?

En 2007, un rapport intitulé « Risques de chloration en piscine pour les jeunes : données récentes », le professeur Alfred Bernard de l’Université catholique de Louvain (Belgique) affirmait que le chlore présent dans l’eau des piscines favorisait le développement de l’ asthme.

Son étude portait auprès de 341 enfants âgés de 8 à 12 ans, parmi lesquels 41 ex-bébés nageurs : 16,3% de ces anciens bébés nageurs avaient un asthme diagnostiqué, contre 7,7% des autres enfants ; 9,3% présentaient un asthme à l’effort contre 3,7% chez les autres enfants ; enfin, 6,5% des ex-bébés nageurs avaient présenté des épisodes récurrents de bronchite, contre 3,7% des autres enfants.

Rappelons qu’aujourd’hui en France, plus d’un enfant sur dix est asthmatique, un taux qui a doublé en 15 ans. Faut-il dès lors éloigner les bébés des bassins ? « Pas nécessairement. Tout comme pour les personnes sensibles, comme les asthmatiques, il faut bien choisir son établissement. Aujourd’hui, les nouvelles piscines sont tout à fait différentes des grands bassins : plafonds bas, donc des pièces faciles à chauffer et à ventiler, plus petits bassins et systèmes de désinfection moins agressifs. C’est certainement ce qu’il faut prôner pour les plus sensibles, comme les bébés et les personnes ayant des maladies respiratoires chroniques », conclut le Pr.Bernard.

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