Le retour de couche

Le retour de couche, est souvent attendu par la femme enceinte comme le signal d’une reprise de la contraception. Erreur, le retour de couche indique qu’une ovulation a déjà eu lieu…Après l’accouchement on se dit que le pire est passé et que le reste ne sera que bonheur à l’état pur. C’est presque ça, oui enfin il faut insister sur le presque. Ce qu’on appelle le retour de couche c’est une sorte de retour à la normale des fonctions du corps, comme le cycle menstruel par exemple.

Dès le lendemain de l’accouchement, apparaissent des pertes brunâtres appelées lochies. Elles sont constituées de débris de muqueuse et de secrétions dont l’utérus se débarrasse. En somme ces lochies permettent de le nettoyer. Au fur et à mesure elles vont s’éclaircir puis ressembler peu à peu à des pertes menstruelles normales, c’est ce qu’on appelle « le petit retour de couche » ce qui peut durer en moyenne entre 3 et 6 semaines. Après ça l’utérus retrouve sa taille initiale.

Retour de couche et allaitement

Lorsque la maman allaite, les règles peuvent êtres stoppées du fait de la production de prolactine. Ainsi le retour de couche a lieu en générale après la fin de l’allaitement. En effet, la prolactine est une hormone de lactation qui a pour second effet d’interrompre le cycle des femmes qui allaitent.

Ceci étant, il faut faire très attention aux diverses idées reçues, l’allaitement n’est en aucun cas un moyen de contraception. En effet, même si les règles ne sont pas encore revenues cela ne veut pas dire que la maman n’est pas de nouveau fertile. Et oui, pour éviter qu’un nouveau bébé se mette en route il va falloir utiliser des moyens de contraception adaptés.

retour de couche: une contraception adaptée

En l’absence d’allaitement, la pilule oestroprogestative (pilule contraceptive normale) peut être prescrite un mois après l’accouchement, soit avant le retour de couche. Ces pilules ne peuvent être prescrite que si la maman n’allaite pas car les hormones qu’elles contiennent peuvent diminuer la production de lait et passer dans le lait maternel.

En cas d’allaitement, il existe une pilule adaptée nommée pilule progestative micro-dosée. Elle est sans conséquences ni pour bébé, ni sur le lait. Comme la pilule normale, sa prise doit être très pointilleuse, elle nécessite une prise quotidienne à heure fixe.

Une nouveauté est arrivée sur le marché avec la pillule bio Qlaira, aux oestrogènes naturels.

Il existe également un autre moyen de contraception : le stérilet au cuivre ou à la progestérone mais il doit être posé quelques semaines après l’accouchement lorsque l’utérus reprend sa taille initiale.

Enfin la contraception locale peut être envisagée, comme par exemple les spermicides ou encore les préservatifs masculins et féminins.

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