Le burn-out maternel

Témoignages

Delphine – 33 ans, maman de Raphaël – 4 ans

C’est quand Raphaël a commencé à marcher, à entrer dans période du non, et des terribles deux ans et ça n’a plus arrêté, que j’ai commencé à être dépassée par les événements. Plus ça allait plus je me disais que je regrettais d’avoir eu un enfant. Je ne profitais plus de rien. J’avais l’impression d’être un oiseau piégé dans une nasse. J’ai commencé à l’évoquer timidement à une ou deux copines, et je me suis rendue compte qu’on était assez nombreuses à vivre cela. J’ai même vu une psy pendant 6 mois. Savoir que je n’étais pas « bonne à rien » m’a aidé à remonter la pente et à reprendre pied. Aujourd’hui j’attends mon deuxième et j’ai l’intuition que je ne me ferai pas avoir cette fois…

Sylviane Giampino, psychanalyste et psychologue petite enfance, auteur de « Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? » Ed. Albin Michel

Le burn-out maternel peut concerner les femmes à n’importe quel âge. Elles ne sont pas toutes égales face à cet épuisement car celui-ci est très dépendant des facteurs internes et surtout externes, propres à chacune. Tout ce qui favorise une qualité de vie des mères, que ce soit les conditions de vie ou d’environnement local, aide à freiner les états de débordement et d’anéantissement que représente le soin répétitif, quotidien et exigeant des enfants. Le burn-out maternel n’est pas reconnu car notre société, de culture judéo-chrétienne, repose sur une idéalisation du modèle de la sacrosainte mère, entièrement disponible et dévouée à ses enfants, qui ne sont que du bonheur. Il y a une négation de l’ambivalence dans le rapport mère-enfant.

Car même si un enfant est un cadeau apporté à la mère, celle-ci a besoin de la femme pour ne pas étouffer dans ce face-à-face mère-enfant angoissant. Les mères doivent savoir que pour bien s’occuper de son enfant, il est inévitable de développer une fragilité sensorielle pour entrer en contact avec. Cette hypersensibilité est une condition nécessaire à leurs capacités maternelles. Mais si elles sentent qu’elles commencent à être inadaptées à la société et vis-à-vis des autres, elles doivent en parler et trouver une écoute autour de soi. Si elles ne la trouvent pas, il faut faire appel à un professionnel. Sachez toutefois que cette période de traversée de la fragilisation maternelle est très féconde. Elle contient tous les germes d’un épanouissement de la femme, si c’est travaillé et accompagné.

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