Apprentissage de la propreté

La quête d’autonomie de l’enfant se sacralise avec l’ultime déclaration d’indépendance qu’est la propreté. Passeport d’entrée en maternelle, elle distingue aux yeux de certaines mamans, les avant-gardistes et les autres. Nos propres mères se vantent d’avoir rendu leurs bébés propres dès leur première année. Record difficilement égalable !

Etre propre ça s’apprend

Mais aujourd’hui nos priorités ont évoluées, on se préoccupe plus d’apporter une conscience morale, une éthico-écolo-bio-naturelle sensibilité et surtout des capacités intellectuelles. Bébé sera ensuite en mesure de déterminer si oui ou non il est capable d’être propre. Même si c’est tout à fait noble, la meilleure méthode reste tout de même celle où maman guide l’apprentissage de la propreté pour mettre toutes ses chances de son côté !

Il n’y a pas vraiment d’âge précis pour que bébé soit propre, mais on sait que c’est entre 16 et 24 mois que bébé acquiert la maturité physique de contrôler ses sphincters (muscles  qui contrôlent la sortie des matières fécales et urinaires).  Mais c’est entre 2 et 4 ans qu’il prend conscience de cette capacité physique et qu’il  la met en pratique. En général, le processus d’apprentissage de la propreté met entre trois et six mois. Ce n’est qu’à partir des 4 ans qu’un médecin peut déterminer si un problème ou une maladie comme le diabète empêchent l’enfant d’être propre.

Propreté : quand bébé est-il prêt ?

Plusieurs facteurs entrent en compte dans ce processus. Ses capacités motrices reflètent en partie son aptitude à devenir propre. Nos grands-mères disaient qu’un enfant qui sait descendre les escaliers tout seul est en âge d’être propre. En effet, s’il est physiquement capable de descendre les escaliers, ses muscles sont arrivés à maturité. Ses capacités langagières et sociales entrent également en ligne de compte.

Il est important d’accompagner bébé dans cet apprentissage. Lui expliquer qu’il est temps d’agir comme un grand en lui expliquant que la couche c’est pour les « petits bébés ». Il est recommandé d’utiliser un petit pot, mieux adapté à sa taille et plus ludique. Il s’y sentira plus en sécurité et plus stable. Vous pouvez rester près de lui pour le mettre en confiance. Il est important de lui faire réclamer le pot de façon à ce que cela devienne un réflexe. Lui demander régulièrement s’il a envie d’aller  sur le pot peut l’aider au début de l’apprentissage. Attention à ne pas garder ce réflexe qui, une fois votre enfant propre, aura des vertus infantilisantes.

Certaines mamans préfèrent habituer dès le début leur enfant aux toilettes normales. Il est important d’y ajouter un siège adapté à sa petite morphologie ainsi qu’un petit tabouret large et stable pour ses pieds. Il faudra également s’assurer du bon emplacement du pot pour plus de sécurité.

Le pipi au lit

Il arrive que certains enfants propres en journée aient des difficultés à être propres la nuit. Dans la majorité des cas, cela ne dure pas longtemps, juste le temps que l’enfant prenne conscience qu’il a envie de faire pipi dans la nuit, et qu’il se lève pour aller aux toilettes.

En revanche, il existe des cas d’énurésie  où l’enfant n’arrive pas physiquement à se retenir de faire pipi au lit. Lorsqu’un des parents a été énurétique, il y a 44% de chances que son enfant le soi à son tour. Si les deux parents l’ont été, ce risque augmente à 77%. Il existe des traitements pour limiter l’énurésie qui seront prescrits par le médecin traitant.

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