Bébé aime les câlins!

La chimie du câlin

Selon la psychothérapeute Margot Sunderland, auteur d’ « Un enfant heureux » (aux éditions Pearson), les bébés ont besoin d’être serrés dans les bras, d’être câlinés et touchés pour que leur cerveau développe de bonnes connexions. « Si on ne réconforte pas suffisamment un enfant en proie à une crise émotionnelle (colère, peur, angoisse de la séparation), on risque d’altérer durablement son cerveau. Et si on n’aide pas suffisamment un enfant à gérer ses émotions, il risque de ne pas développer les connexions cérébrales nécessaires à une gestion efficace du stress », explique-t-elle. Il aura beaucoup de mal, plus tard, à faire face à des émotions fortes et à modérer son comportement.

Le câlin, vecteur de sécrétion d’hormones positives

Cette directrice pédagogique du Centre de santé mentale pour enfants de Londres a montré que des parents tendres et attentionnés, qui câlinent leur enfant, stimulent en permanence la sécrétion d’opioïdes chez ce dernier, les « hormones du bien-être », tissant ainsi un lien solide avec leur enfant. « Toutefois, s’ils ne répondent pas au besoin de proximité de ce dernier, ou si, pire encore, ils ont l’habitude de lui crier après ou de lui faire des reproches, la sécrétion d’opioïdes et d’ocytocine est bloquée ».

Selon elle, les enfants qui sont gravement privés de contacts chaleureux dès le début de leur vie auront plus de mal à communiquer et seront plus sujets à l’angoisse. « Pire, un bébé qu’on ne prend pas dans ses bras, ou qui ne reçoit pas la stimulation physique dont il a besoin, développe un cerveau plus petit que les bébés qu’on porte régulièrement et qu’on réconforte ». Margot Sunderland précise que si l’on est énervé au moment de réconforter son enfant, il est préférable de demander à un proche de le faire.

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