Le co-dodo mis en cause dans la mort subite du nourrisson

Une nouvelle étude met en cause le co-sleeping ou co-dodo comme un facteur favorisant la mort subite du nourrisson. Selon l’étude, le co-dodo est une pratique dangereuse surtout pour les bébés de moins de 3 mois.

Le co-dodo est une pratique de plus en plus répandue qui consiste à faire dormir son bébé dans le lit parental. Ses adeptes y trouvent plusieurs avantages, premièrement, il est plus facile pour la maman d’allaiter son enfant la nuit. Deuxièmement, cette pratique est vantée pour favoriser la création d’un lien plus fort entre les parents et l’enfant.

Elle présente toutefois des risques non-négligeables. De nombreuses études ont déjà démontré qu’il était dangereux de faire dormir son enfant dans le lit parental du fait des risques d’écrasement et de chute.

Dans cette dernière enquête, les chercheurs ont étudié 8207 décès de nourrissons dans 24 états des États-Unis entre 2002 et 2012. Parmi les bébés de moins de 3 mois, 75 % des décès concernaient des bébés qui dormaient dans le lit de leurs parents. Le facteur de risque diminue avec l’âge, mais reste tout de même élevé puisqu’après 3 mois, le co-dodo est retrouvé dans 60 % des morts subites.

Après 3 mois, c’est la position ventrale qui est le plus souvent dangereuse. Elle est à l’origine de 40 % des décès.

En France, la mort subite des nourrissons concerne environ 250 bébés chaque année. La plupart du temps, elle est causée par un défaut de couchage, impliquant la position ou le partage du lit parental. Les chercheurs rappellent qu’il est impératif de coucher les enfants sur le dos et qu’il existe des dispositifs qui permettent de mettre le berceau de l’enfant au plus près du lit des parents qui voudraient tout de même pratiquer le co-sleeping.

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