Les meilleurs laits pour bébé

Pour assurer que bébé ait tous les apports nutritionnels utiles à son bon développement, l’allaitement reste à privilégier. D’ailleurs, c’est recommandé par l’OMS pendant les 6 premiers mois. Toutefois, il peut arriver que la maman ne veuille pas ou ne souhaite pas allaiter ainsi, elle nourrit l’enfant avec du lait infantile, mais tous les laits ne valent pas. On fait le point sur le sujet tout de suite.

C’est quoi le lait infantile ?

Jusqu’à 3 ans, les enfants ont des besoins nutritionnels (vitamine D, acides gras essentiels, fer et calcium) plus élevés que les adultes. Entre 6 mois et 3 ans, il leur faut 500 ml de lait infantile quotidiennement : 2 biberons dont un au matin et un autre au goûter. Les laits infantiles sont des laits de synthèse. Alternatives au lait maternel, ils s’adaptent à l’âge du bébé et couvrent tous ses besoins énergétiques et nutritionnels. De plus, ils satisfont les normes de fabrication ayant fait l’objet d’un cahier de charges strict exigé par l’Union européen. Ils sont disponibles en poudre, mais il y a aussi d’autres prêts à l’emploi. Le lait de 2ème âge se prend à partir du 6ème mois jusqu’au 10 ou 12ème mois, et de 1 à 3 ans, il prend du lait de croissance. Ils apportent des protéines à bonne dose afin de ne pas alourdir ses reins, des minéraux (fer), des vitamines et des acides gras essentiels (oméga 3 et 6). En plus des aliments non lactés pendant la diversification alimentaire, ils évitent les carences en garantissant la couverture des besoins.

Le lait de chèvre

En France, ce sont uniquement les laits infantiles à base de protéines de lait de vache qui sont acceptés, mais depuis le mois d’août 2013, le lait de chèvre a aussi obtenu l’autorisation européenne, car il se rapproche plus du lait maternel. D’après différentes études, il est adapté aux besoins du bébé, car on y trouve en bonnes quantités des vitamines, des protéines, des minéraux et des acides gras essentiels. Selon les recherches, les taux de croissance sont semblables entre les bébés nourris au lait de chèvre et ceux nourris au lait de vache.

Le lait de vache

Les autorités sanitaires recommandent aux parents de ne pas donner du lait de vache à un enfant de moins d’un an. En effet, il est trop riche, et il peut provoquer des soucis digestifs. Mais encore, la majorité des laits infantiles de vache renferment du lactose. Toutefois, certains nutriments sont retirés ou ajoutés. Ainsi, quelques additifs sont additionnés pour que le lait soit moins riche que le lait maternel, et la teneur en protéines et en sels minéraux est faible, mais les vitamines K et D ainsi que le fer sont ajoutés. C’est à partir de 3 ans, notamment quand la diversification alimentaire est avancée que le bébé peut être nourri au lait de vache. Certaines études scientifiques ont affirmé que les enfants en bas âge alimentés avec du lait de vache présentent des excès et des carences, des apports insuffisants en acides gras essentiels, en zinc, en fer ainsi qu’en vitamines E, A et B5 et des apports trop importants en protéines.

La différence entre le lait de vache et le lait de chèvre

Qu’importe le type de lait de source animale donné au bébé, il faut qu’il réponde à ses besoins et satisfait les exigences réglementaires. Cependant, il existe des différences entre le lait de vache et de chèvre. Ils n’ont pas le même goût. Aussi, la différence concerne la sécrétion qui est plus proche du lait maternel. Tout comme la femme, la chèvre produit le lait de manière apocrine, il est secrété dans les canaux excréteurs en entraînant des composants cellulaires. Ainsi, les nucléotides restent intacts. Par contre, la vache a un procédé mérocrine, les fragments cellulaires ne viennent pas avec le lait. Des études ont démontré que les protéines du lait de chèvre sont mieux digérées par le bébé que celles du lait de vache. Le lait de chèvre renferme un taux faible en caséine et en lactoglobuline, 2 protéines de lactosérum. Les caséines forment un caillé mou et poreux dans l’estomac, ça permet une digestion complète.

Le lait végétal

Les laits dits végétaux dans les commerces ne sont pas de vrais laits. Ils sont à base d’eau et de céréales ou de fruits à coque à l’instar soja, amande, avoine, noix de cajou, riz… Les fabricants ajoutent du sucre et des huiles. Ils sont enrichis en acides gras insaturés avec très peu de protéines et sans caséine ni lactose. Mais encore, ils sont dépourvus d’acides gras saturés, de minéraux, de fer et de calcium. Ainsi, ces laits végétaux ne sont pas suffisamment nourrissants pour les bébés. Néanmoins, les laits végétaux commercialisés dans les boutiques bios et les pharmacies sont une bonne alternative au lait maternel. Sous forme de poudre, ils satisfont les besoins de nourrissons, surtout ceux ayant une intolérance en lactose ou une digestion difficile.

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