Quel lait pour bébé ?

Le Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) rappelle aux parents qu’il est primordial de nourrir sainement les nourrissons, avec du lait adapté à leurs besoins nutritionnels.


Les pédiatres alertent les parents sur les dangers des laits de chèvre, de brebis, de soja, et autres… qui ne sont absolument pas adaptés pour la croissance des touts petits. Trop d’enfants arrivent en consultation avec un manque de fer, de vitamines,… ce qui peut entraîner des risques de rachitisme, des enfants au trop petit périmètre crânien, ou souffrant de calculs rénaux… Les spécialistes sont formels, le lait infantile est le seul adapté aux enfants de moins de 3 ans.

L’importance du lait 2ème âge

Le lait 2ème âge est un vecteur essentiel d’éléments nutritionnels pour le nourrisson de moins de 3 ans. Il faut savoir qu’à l’âge de 3 ans, un bébé a déjà doublé de tailler et a quadruplé de poids, il a donc des besoins nutritionnels importants. A 6 mois, il a besoin d’environ 700 Kcal et à un an, 1000 Kcal. A partir de sa première année, il est à 50% des besoins en calcium et en vitamines d’un adulte. L’idéal, c’est deux biberons par jour, ce qui équivaut à 500ml de lait. Exemple d’un repas classique d’un enfant de 6 mois pour qu’il soit en bonne santé :

Pour le petit-déjeuner, un biberon de lait 2ème âge de 240ml. Au déjeuner, une purée ou un pot de légumes, et un petit dessert, avec de l’eau. Au gouter, un biberon de 240ml de lait, et au dîner à nouveau une purée de légumes, avec en dessert une compote.

Le danger du lait de substitution

C’est un est danger de la mode du tout bio, les jus végétaux (lait d’amande, lait de soja,…). Souvent motivés par des choix idéologiques (végétalisme, bio,..), psychologique (peurs alimentaires), ou pour des pseudos raisons médicales, les parents ne mesurent pas la dangerosité de leur comportement. Le Professeur Bertrand Chevallier, chef du service de pédiatrie de l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne rappelle que leur nocivité avérée, « une grande pauvreté en calcium, voire un déficit total, une grande pauvreté en minéraux, en acides gras essentiels et en fer, une moindre richesse en protéines et en calories ». Il estime que « nourrir son enfant aux jus végétaux est une erreur médicale grave. Cette pratique peut entrainer de sévères carences alimentaires chez le nourrisson. » Il en est de même pour les laits de substitutions, comme le lait de chèvre, tous exposent le bébé à des carences importantes en fer, en vitamines A, C, D, B9 et B12.

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