Maladies infantiles : pas encore de grands risques pour bébé

De six à neuf mois, bébé change, voit sa première dent arriver, mais n’est pas encore réellement exposé aux maladies infantiles. Toutefois, quelques situations sont à surveiller…

Bébé et la fièvre

Que bébé perde entrain, appétit, devienne pâle, gémisse voire vomisse, un seul réflexe : prendre la température. A plus de 38°, deux cas de figure, soit votre nourrisson a de la fièvre, soit il a simplement trop chaud. Pour le savoir, découvrez-le et reprenez sa température une demi-heure, puis une heure plus tard. Si la fièvre de bébé persiste, consultez dans les heures qui viennent. Ne lui donnez aucun médicament pour faire baisser sa fièvre, seul le pédiatre peut en déterminer l’origine et décider de l’hospitalisation si la cause n’est pas anodine. Inhabituel avant trois mois, votre bébé est protégé par vos anticorps passés dans son organisme durant votre grossesse. C’est pourquoi l’hospitalisation d’un jeune bébé est fréquente : la rareté de la fièvre à cet âge conduit, après un bilan complet, une fois sur quatre à une infection sévère. Epreuve qui peut être éprouvante, mais c’est la seule possibilité pour soigner, guérir et sauver votre bébé.

Bébé et la diarrhée

Toute selle liquide n’est pas une diarrhée, et les selles de bébé le sont généralement durant les premières semaines ! Mais en-dehors de l’aspect jaune d’or, semi-liquide et avec des petits grumeaux, trois selles fluides comme de l’eau en deux heures sont le signe d’une diarrhée qui doit être traitée immédiatement, surtout si elle est accompagnée de vomissements. Le risque de déshydratation est d’autant plus important que le bébé est jeune. La gastro-entérite, nom scientifique de la diarrhée, est souvent due à une bactérie, un parasite ou un champignon. Des micro-organismes qui se transmettent par de l’eau souillée ou par contact avec une personne déjà malade. Il est donc impératif de renforcer l’hygiène familiale dans le cas où l’un des membres en est malade. Lavage des mains plus fréquentes et bien soignées, et on se retient d’embrasser bébé.

Bébé et l’erytheme fessier

L’érythème fessier, ou syndrome des « fesses irritées » se traduit par une irritation là où les couches sont en contact avec la peau de votre bébé. L’érythème fessier apparait lorsque la couche frotte contre la peau de bébé, qu’elle est trop serrée ou qu’elle n’est pas changée assez souvent ; et il est plus marqué en cas de diarrhée. Pour prévenir et traiter l’érythème fessier, gardez les fesses de bébé sèches, propres et au frais ! Changez souvent la couche de bébé et laissez-lui les fesses à l’air aussi souvent que possible.

Bronchiolites et autres maladies respiratoires

Pas de bisou sur le visage non plus pour les enrhumés, surtout en période d’épidémie (d’octobre à mars). C’est ainsi que se transmet la bronchiolite, coqueluche et autres cas de maladies respiratoires. La bronchiolite est l’infection aiguë la plus sévère des voies respiratoires inférieures chez l’enfant de moins de 2 ans et surtout chez le nourrisson de moins de 6 mois. La bronchiolite dure de sept à dix jours, débute comme une banale infection des voies respiratoires supérieures (avec écoulement nasal et une toux sèche inconstante). Puis les difficultés respiratoires surgissent au moment des repas : la respiration est rapide et superficielle, bébé halète, boit de moins en moins bien. Il rejette ses biberons. On observe ensuite un battement des ailes du nez, l’enfant « creuse » pour respirer. L’insuffisance respiratoire s’accompagne d’agitation, de pâleur et de cyanose. La fièvre est discrète ou modérée. A la maison, n’oubliez donc pas de faire boire souvent et en petit quantité, de soulever le buste de bébé pour dormir à l’aide de coussins placés sous le matelas, fractionner les repas et donner du paracétamol en cas de fièvre.

Bébé et la coqueluche

Maladie infantile contagieuse, la coqueluche frappe les enfants très jeunes (même vaccinés) et les nouveau-nés. La coqueluche se transmet par la salive (éternuement, toux). Après quelques jours de rhinopharyngite banale, la toux apparaît. Elle devient de plus en plus fréquente, par quintes, avec reprise en « chant de coq ». Une toux persistante (surtout la nuit) se transforme progressivement en quintes typiques. Les quintes de toux sont suivies d’une inspiration sifflante qui se termine par un crachement ou un vomissement. Le médecin prescrira à votre enfant des calmants de toux, ainsi que des antibiotiques.

Bébé et otite

Chez le nourrisson, le refus du biberon, la diarrhée, les vomissements, la fièvre, la stagnation pondérale, le teint grisâtre, les pleurs inexpliqués ou encore les troubles du sommeil sont des signes d’appels très divers de l’otite… C’est la raison pour laquelle l’examen des tympans fait partie de la routine du médecin consulté pour un nourrisson malade.

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