Vacances de bébé: un été sans bobos

Il y a le ciel, le soleil et la mer… Il y a aussi les insectes, les bactéries, les coups de soleil et autres mauvaises surprises qui peuvent venir assombrir le paysage. Au moment de terminer votre valise, voici quelques précautions particulièrement utiles aux petits et valables pour toute la famille.

Bébé et le soleil : un copain pas toujours très fréquentable !

Allez, on se répète, mais des millions de fois valent mieux qu’une : le soleil est aussi indispensable à notre équilibre que néfaste à notre santé si l’on en abuse. Pour les bébés de moins de six mois, on l’oublie complètement, d’autant qu’ils sont trop petits pour l’application d’un écran total.

Pour les plus grands, c’est écran total, tee-shirt, casquette et lunettes obligatoires
, application d’indice maximal après chaque baignade. Et pour tous, on évite les heures très chaudes, entre 12 et 16 heures. A oublier : le mythe selon lequel les personnes déjà bronzées sont protégées des rayons néfastes du soleil. Il n’y a pas de bronzage sain, tout bronzage signifiant que le corps essaie de se protéger. Des années d’exposition fréquente au soleil aboutissent inévitablement à des rides supplémentaires et à une moins bonne élasticité de la peau.

 Et on garde à l’esprit, pour nos bouts de choux chéris, qu’un seul coup de soleil grave durant l’enfance peut accroître de 50% le risque futur de cancer de la peau. On ne fait pas confiance à une journée nuageuse : 80% des rayons du soleil peuvent pénétrer les nuages clairs, la brume et le brouillard. Dernier point important : en cas de traitement médical, n’oubliez pas de demander à votre pharmacien ou à votre médecin si il est photosensibilisant. Certaines molécules (parfums, antibiotiques, anti-inflammatoires…) provoquent au soleil des réactions allergiques et l’apparition de tâches.

Les bactéries n’ont qu’à bien se tenir !

Vivent les barbecues et autres pique-niques en famille ou entre amis, moments de détente inoubliables sans lesquels l’été ne serait pas tout à fait l’été. Mais là encore, attention aux bactéries, ennemis cachés qui prolifèrent dans les bons petits plats de plein air. Quelques règles simples suffisent à les décourager. Les grillades doivent toujours être bien cuites (ne vous fiez pas à leur bonne mine, faites plutôt confiance à votre thermomètre à viande que, bien sûr, vous aurez pensé à embarquer). Fin du fin : utilisez un jeu d’ustensiles pour placer la viande crue sur le barbecue et un autre jeu, propre, pour la retirer. Vous éviterez ainsi le transfert de bactéries de la viande crue aux aliments cuits. Plus généralement, respectez le mieux possible la chaîne du froid, les bactéries aimant les bains de soleil par-dessus tout.

Hydratation maximale

Que vous partiez pour une randonnée pédestre ou une balade à vélo, pensez à vous hydrater et, à fortiori, à hydrater les enfants qui sont, avec les personnes âgées, les plus sujets à la déshydratation. 15 minutes avant de vous mettre en route, prenez un grand verre d’eau et recommencez l’opération le plus souvent possible. A savoir : en cas de transpiration, le corps peut perdre jusqu’à deux litres d’eau par heure… Alors, l’été, on ne leur demande même pas s’ils ont soif, c’est eau à volonté, et c’est obligatoire ! 

La trousse de secours de bébé

Pour que les vacances riment toujours avec insouciance, pensez à tout avant pour ne plus avoir à y penser pendant ! Vérifiez tout d’abord que les vaccinations des enfants sont à jour. S’ils suivent un traitement long, pour de l’asthme, par exemple, emportez les médicaments en quantité suffisante et n’oubliez pas les ordonnances en cas de renouvellement nécessaire. Si les enfants sont sujets au mal des transports (perturbation du centre de l’équilibre secondaire aux mouvements inhabituels provoqués par le moyen de locomotion), faites-leur prendre un anti-nauséeux une demie heure avant le départ et gardez-les au calme tout au long du voyage (ne pas lire, ne pas jouer, manger léger). Où que vous alliez, penser à emporter : des crèmes solaires et des crèmes après soleil efficaces, un anti- douleur et anti-fièvre de type paracétamol, un collyre (le sable, l’eau de mer, l’eau chlorée des piscines, les ultraviolets sont autant de risques d’agression pour les yeux), un antiseptique cutané, une pommade anti-bleus, des pansements prédécoupés, des compresses stériles et des bandelettes de suture adhésives, une paire de ciseaux, une crème contre les démangeaisons, des produits anti-moustiques et un dispositif de type Aspivenin© pour les piqûres. Si vous partez à l’étranger, ajoutez-y au minimum un anti-diarrhéique et un décontaminant pour l’eau, sans oublier, bien sûr, les vaccins et traitements spécifiques en fonction de votre destination. Dans tous les cas, bonnes vacances !

 

Sécurité avant tout !

L’eau fait partie elle aussi des grands plaisirs de l’été. Chaque année, et ce malgré les récentes mesures de prévention, des enfants se noient dans des piscines, plus rarement dans des rivières ou des lacs. Ne jamais laisser un enfant seul au bord de l’eau ou dans l’eau est une base sécuritaire. Ne pas aller répondre au téléphone, ne pas s’absenter, ne serait-ce qu’une minute, aussi. Mais là où la vigilance doit redoubler, c’est dans le cas où, justement, les adultes sont nombreux dans la piscine ou autour. Beaucoup d’accidents arrivent bêtement dans ces circonstances car chacun compte sur la surveillance de l’autre. Et rappelons que le fait de savoir nager n’est pas une garantie absolue contre la noyade. Interdisez aussi les jeux brusques et les courses autour de la piscine ainsi que les plongeons en eau trop peu profonde. A partir de là, la baignade ne sera que plaisir. Enfin, toujours au chapitre de la sécurité, on met un casque pour faire du VTT ou du roller !

Nos ennemies les bêtes

Les insectes piqueurs sont en plein travail quand nous sommes en vacances. Nous sommes alors des proies bien tentantes pour ces indésirables. Guêpes et abeilles provoquent chez tout individu une réaction inflammatoire locale sans gravité. Mais il arrive que des réactions allergiques surviennent, qui se traduisent généralement par des gonflements et rougeurs de plus de 10 centimètres de diamètre.

Dans ce cas, mieux vaut consulter mais ce cas de figure ne concerne que 1% des enfants et adolescents. A quoi reconnaît-on une piqûre d’abeille ? C’est la seule qui laisse son dard dans la peau. Pour l’enlever, ne surtout pas le presser, vous risquez de faciliter la diffusion du venin dans le sang. Ne pas mettre de glace non plus dessus, ce qui prolongerait son effet. Le truc infaillible, c’est de mettre le bout d’une cigarette incandescente à 1 ou 2 centimètres du point de piqûre pour maintenir une température de 60% pendant quelques minutes.

On peut alors enlever le dard avec une pince à épiler (de bonne qualité !). On pourra ensuite désinfecter et mettre si besoin une pommade corticoïde. La composition minimale d’une trousse anti-insectes pour les randonnées ou les voyages doit comporter: des cigarettes et des allumettes, une pince (type pince à épiler) de bonne qualité, un tube de dermo-corticoïde, un antihistaminique oral, un corticoïde oral, un désinfectant, des petits pansements.

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