Le syndrome du bébé secoué

On n’en parle pas assez ! Le syndrome du bébé secoué est une réalité. Au moins 200 par an en France. La Haute Autorité de Santé (HAS) lance une campagne de sensibilisation sur cette forme de maltraitance.


Sur ces 200 cas de syndrome du bébé secoué, 10 à 40% en meurent, les autres conservent des séquelles à vie (épilepsie, troubles visuels, paralysie, difficultés d’apprentissage). Dans la plupart des cas, il s’agit de bébés de moins de 6 mois, le plus souvent des garçons. Selon le Dr Cédric Grouchka de la HAS, « c’est typiquement un geste incontrôlé de colère », mais aussi « une véritable maltraitance », dont la gravité n’est pas suffisamment perçue dans l’inconscient collectif.

Les conseils de la HAS

La HAS veut sensibiliser les médecins en leur fournissant « un guide pratique » pour mieux repérer ce syndrome. Et surtout éviter le risque de récidive, qui se produit dans la moitié des cas. L’important est d’inciter les professionnels de santé à informer les parents au moment de la naissance, sur la gravité de ce geste et sur les moyens pour l’éviter. A la maison, la HAS conseille aux parents de prendre du recul dans un moment d’énervement. Se protéger soi pour protéger l’enfant de tout geste inconsidéré.

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