Une fois « mompreneur »
– Ne pas trop travailler, même si c’est plus facile à dire qu’à faire les premiers temps
– Demander des conseils à son entourage en période de doutes ou de difficultés
– Appartenir à un réseau de mompreneurs pour se ressourcer : ce sont de vraies échappatoires où la solidarité et l’entraide fonctionnent bien. Notre réseau organise des Mam’café où les mamans entrepreneuses peuvent se réunir tous les mois.
– Se garder du temps pour soi (vacances, repas, pauses,..)
– Ne pas se laisser déborder par les affaires courantes
– Bien différencier vie de famille et travail
– Prendre le temps de réorganiser sa vie familiale pour ne pas être submergée
Faut-il sacrifier sa carrière sur l’autel de la maternité ?
Non seulement il est plus difficile pour une femme de gravir les échelons du monde tu travail, mais avec des enfants, le challenge se durcit encore. Dans le prolongement du plafond de verre, on parle alors d’un « plafond de mère ».
Nombreuses sont les explications à la difficile évolution des
femmes dans monde du travail : les employeurs ont trop souvent intégré l’idée qu’une femme est moins performante qu’un homme, l’éventualité de la maternité qui guette chaque femme est considérée comme un frein à son investissement professionnel, les femmes s’autocensurent en se convainquant qu’elles ne peuvent pas y arriver. Alors qu’un homme postulera pour un poste s’il est sûr à seulement 50% de ses compétence, une femme, elle, postulera si elle est sûre des siennes à 80%. La confiance en soi professionnelle n’est pas le fort des femmes… Et quand on sait que le temps domestique représente plus de quatre heures de la journée d’une femme, contre deux heures vingt de celle d’un homme, on commence à peine à voir se dessiner « le plafond de mère » sur nos têtes.