Deuxième enfant : êtes-vous prêts ?

Deuxième enfant : quand et comment l’annoncer à l’aîné(e)?

Tous les spécialistes s’accordent pour dire qu’il vaut mieux attendre deux mois, voire la première échographie, avant d’annoncer que l’on est enceinte. Le risque de fausse-couche étant statistiquement plus élevé les trois premiers mois, inutile de se mettre dans une situation délicate. Le moment où les formes commencent à s’arrondir semble donc le plus approprié.

« Ne traînez pas trop quand même : s’il s’en rend compte par lui-même ou s’il l’apprend par d’autres, il aura l’impression que vous lui cachez quelque chose et se sentira exclu », précise B. Geberowicz. Il serait quand même bien dommage de démarrer cette fratrie sous le signe de la suspicion !

Attention aussi à ne pas trop mettre en scène cette annonce : « plus elle sera simple, joyeuse, légère et intime, mieux se sera. « Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur » reste la formule la plus efficace, la moins sujette à des malentendus. »

Selon l’âge de l’enfant, prenez des repères temporels qu’il peut comprendre pour lui permettre de situer l’arrivée du bébé et le préparer à une longue attente. Et s’il ne réagit pas ou pas très bien, inutile d’en faire tout un plat : il lui reste plusieurs mois pour s’adapter et se préparer à la nouvelle.

Enceinte devant la télé

Tous coupables ?

On peut se sentir coupable, inconsciemment, « d’imposer » un autre enfant à son premier, d’autant plus quand celui-ci manifeste de nombreux signes de détresse (sommeil et appétit perturbés, pipi au lit). Karine V. raconte : « Mon fils avait 18 mois quand son frère est né, et dès que je suis rentré de la maternité, il s’est mis à vomir pour un rien, comme ça. On allait chez ma mère en voiture, il vomissait. C’était l’heure se coucher, il revomissait. Le pédiatre m’a dit que c’était sa manière d’exprimer sa jalousie et son angoisse de n’être plus aimé. Aujourd’hui, ça va mieux, mais on est très peu sorti pendant deux ans ».

Un enfant qui s’isole et des symptômes qui s’installent dans le temps sont inquiétants. Mais ce n’est pas une raison pour laisser votre aîné avoir des gestes violents envers votre ventre ou le nouvel enfant !

L’arrivée d’un demi-frère ou d’une demi-sœur pose d’autres problèmes. Ainsi témoigne Monica : « Au début, après l’arrivée du bébé, mon ami culpabilisait tellement envers sa fille (d’une précédente union) qu’il en était venu a complètement ignorer son fils les semaines ou la petite était avec nous. »

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